Repas 2024 des Anciens Razeteurs,
Hommage rendu par Michel Martel à Pierre EYRIER

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Maintenant je vais vous parler du couteau suisse de la course camarguaise

Il est né à Chateaurenard en 1946….
Pas du tout issu d’une famille d’afeciouna, Il découvrira les taureaux vers l’àge de 16 ans comme beaucoup de jeunes de cette époque par les courses d’emboulés dans les arènes de Chato, Eyragues, Beaucaire, les paluds de Noves et les villages voisins.

C’est de retour du service militaire en 1967qu’il prendra la tenue blanche pour la première fois à 21 ans.
A cette époque il fallait avoir deux parrains de piste pour pouvoir razeter.
Ses parrains seront Blanquet et Albert Rado.

C’est à Redessan qu’il fait sa première capelado pour donner un coup de main à Blanquet et pendant cette course on lui prête un crochet et le voilà parti pour ses débuts de razeteur.

Ce fut sa première petite carrière de razeteur car elle ne dura que deux saisons car il fut obligé de s’arrêter pour raisons professionnelles.

Retour en piste en 1971, la même année il épousera avec beaucoup d’amour celle qui est toujours présente à ses cotés et dans son cœur: Eliane.

Dans les pistes il sera avec A. Rado, Bouchité, le grand Daniel, Fatore, les frères Méneghini et les frères Rado qui étaient  aux débuts de leur grande carrière de razeteur.

En 1974 accident de piste à Bellegarde avec une fracture du genou et fin de carrière.
Tant bien que mal il retrouve la piste deux ans plus tard pour devenir tourneur
Son premier razeteur sera Dédé Cambier.

Ensuite il passera trois saisons avec G. Muscat et une belle victoire au trophée des Melonniers à St
Martin de Crau.
Puis ce fut avec Max en 1978, Michel Martel en 1979 et 1980 avec la victoire des jeunes de l’Aficion.
Il donnera la main également à Mariano et Daniel Martinez.

De 1987 à 1996 il tournera pour son grand ami Laurent Guerin qui lui offrira sa coupe lors de sa victoire au Trophée de l’Avenir.
Il fêtera ses 50 ans cette année-là et prendra définitivement sa retraite des pistes.

Dans sa carrière il à été impressionné par les Taureaux Goya, Rami et Bagna.

Chez les tenues blanches un seul nom, c’est celui de Patrick Castro.
En mauvais souvenir, une blessure dans les arènes d’Aubignan dans le Vaucluse.
Ce jour-là, comme souvent à cette époque, pas de docteur, pas d’infirmerie et bien sûr pas d’ambulance.
Ce fût un spectateur qui le prit dans sa voiture pour le mener à l’hôpital de Carpentras.

Son meilleur souvenir: la victoire de Laurent Guerin au trophée de l’avenir en 1991.

Alors pourquoi ai-je commencé ce discours en parlant du couteau suisse ?
Et bien parce que c’est de notre ami Pierre EYRIER dont je vous parle et qui aujourd’hui est devenu le grand traiteur de toute la région.

Chers amis je vous demande d’acclamer comme il se doit notre Pierrot.