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Le samedi 9 décembre 2023 à 11 heures au cimetière du Cailar, le Club des Anciens Razeteurs déposera une plaque sur la tombe d’Eugène Roman.
Pour lui rendre le digne hommage qui lui est dû, il semble opportun que les Anciens Razeteurs soient présents en nombre. Le Président compte sur les adhérents et les amis.
Eugène ROMAN est décédé le vendredi 11 février 2022, à l’âge de 94 ans. Sur ce site, nous lui avons consacré deux articles (liens d’accès ci-dessous):
Une pensée pour Rudo Zerti, membre du Bureau (excusé) et pour son genou tout neuf…
Le repas annuel du Club des Anciens Razeteurs s’est déroulé ce dimanche 26 novembre 2023 à la Manade Briaux sise à Bouillargues.
Un ciel d’un bleu magnifique mais un petit vent froid et un thermomètre têtu: il a marqué 1 degré (au- dessus de 0 !) une petite partie de la matinée. Il en aurait fallu bien plus pour dissuader les membres du club et ses amis pour manquer l’événement. Quelques 163 convives ont vécu une journée dont ils se souviendront car si le froid a vu fleurir bonnets, cache-cols et doudounes il n’a nullement terni l’ambiance et la joie de se retrouver. Pour animer la journée le Club a fait appel à l’inoxydable Alain Rubio, le Duo Play et la Peña La Provençale.
La Manade Briaux – ou la Ganaderia Lucien et Claude Briaux – avait mis les petites assiettes dans les grandes pour accueillir le Club. Des lieux propres, tondus, aménagés et geste qui ne trompe pas: en arrivant, le feu était prêt pour griller les saucisses du petit déjeuner ! Claude Briaux, son frère étant empêché, de toute évidence a voulu choyer le Club. De l’avis général, il y a réussi. Cependant car il y a toujours un « mais… », on n’a pas su se décider: ou la salle manquait de surface ou nous étions trop nombreux. Qu’a cela ne tienne, et les photos sont là pour le montrer, on n’a pas eu froid et la fête a été belle.
L’accueil: Assuré par Jeannot et Vincent (secrétaire et trésorier).
Notre hôte: Claude Briaux:
Le Mas et ses abords:
Chez Briaux ce n’est pas comme partout. L’allure générale a l’air plus d’un cortijo que d’un mas provençal. Le décor attire l’œil, azulejos de qualité, des statuettes (plus ou moins grandes) surgissent au détour d’un virage, d’un chambranle. Portails, grilles, jalousies… le travail du ferronnier est remarquable. On rencontre même une dizaine d’oliviers plus que centenaires venus directement de la région de Seville. Avec eux, sont arrivés huit palmiers qui, malheureusement, sont actuellement victimes du papillon du palmier. A voir absolument.
La salle:
Le petit déjeuner:
Avec les Anciens Razeteurs, le petit déjeuner est toujours un grand moment préparé avec minutie. Nombreux sont ceux qui mettent la main à la pâte mais sans Claude (le vrai !) Canalés intronisé Maître rôtisseur de Camargue toujours au feu et dans la fumée, accompagné de son acolyte Jean-Claude Trémolière dit « Fanau », les choses ne seraient pas pareilles…
Pour lire la 2ème partie: click sur ce lien: 2ème partie *
C’était la surprise du Manadier: dans ses arènes avec ses gardians – tous d’une présentation impeccable: veste noire, chapeau, souliers cirés, cheval brossé – nous ont offert une mini-abrivado de 3 taureaux. Le 4ème, récalcitrant, n’a pas voulu s’emmailler causant quelques soucis. Pourtant, aux dires du manadier, d’habitude c’était le plus coopératif. Aurait-il senti une odeur de raseteur ? Un petit tour à l’extérieur et retour à la case départ en parfaite formation. Avant de passer à l’acte suivant ils ont fait passer la manade devant tous les assistants. Joli savoir-faire.
L’apéritif:
C’est toujours un moment de grande convivialité, l’espace permet de passer d’un ami à l’autre à qui on a toujours l’occasion de raconter les derniers événements, les dernières histoires, les derniers potins… Préventif, le Club met ses convives en garde:
Puis vint le moment d’honorer les « anciens razeteurs ». – Stéphane Marignan – Lionel Audemard – Christian Démissy Était prévu Jacky Siméon mais pris par ailleurs il s’est excusé. Le manadier fut aussi honoré – avec un moment d’intense émotion – avec la photo, encadrée, de l’affiche de la journée.
Stéphane Marignan honoré par Maeva Martel:
Lionel Audemard honoré par Jacques Roumajon:
Christian Démissy honoré par Michel Martel:
Claude Briaux, manadier:
Le repas: avec balèti…
Portraits pris sur le vif
Retour à la 1ère partie: click sur ce lien:1ère partie *
Bouffier Emile, né à Salon-de-Provence le 21 novembre 1910, décédé le 4 mai 1994 à Arles à l’âge de 83 ans, carrière de 1925 à 1931, 2ème de la Cocarde d’Or en 1929
Paulet Etienne, né à Arles le 25 septembre 1905, décédé le 12 juillet 1993 à Saint-Rémy-de-Provence à l’âge de 83 ans, carrière de 1924 * à 1948, de 1948 à 1965 (60 ans) tourneur, 3ème de la Cocarde d’Or en 1929, 2ème de la Cocarde d’Or en 1930, 2ème de la Cocarde d’Or en 1932, 2ème de la Cocarde d’Or en 1946 (41 ans !).
Margaillan Léopold, né à Arles le 11 janvier 1909, décédé le 25 août 1989 à Arles à l’âge de 80 ans, carrière de 1925 à 1938, vainqueur de la Cocarde d’Or en 1929, 2ème en 1928, 2ème en 1938.
Cartier Albert, carrière de 1925 à 1945, 2ème de la Cocarde d’Or en 1931, 3ème de la Cocarde d’Or en 1932, 3ème de la Cocarde d’Or en 1936, 2ème de la Cocarde d’Or en 1938
Deux droitiers : Albert Cartier et Etienne Paulet deux gauchers : Emile Bouffier et Léopold Margailland
(*) : Noël Daniele nous précise: « première apparition en piste, le dimanche 13 avril 1924 en Arles. Course de BARBIER: Benoît lève la plus grande partie des rubans, devant Michelet, Cyrano, Gleyze et le jeune PAULET. À nouveau face à des taureaux de Barbier, toujours en Arles, le dimanche de Pâques. Le 14 juillet : ARLES – Paulet très habile avec Marty, Viret et Cartier – Projet de former une cuadrilla « Les Ninos Arlésiens » Fête de Trinquetaille le 3 août: le jeune Paulet de Trinquetaille avec Marty et Clavel. Raphèle le 10 août : Cuadrilla « Les Ninos Arlésiens » constituée de Paulet, Clavel, Titi et Marty (cocardes, sauts avec perche, capéa, etc…) 1er septembre : Course de vaches pour les jeunes arlésiens : Clavel, Paulet, Demotte et Marty. »
Merci Noël !!!
LE RASETEUR ÉTIENNE PAULET EST DÉCÉDÉ le 12 juillet 1993 à l’âge de 88 ans.
Il avait fait partie du fameux « Poker d’As » des années 1930 avec Albert Cartier et Léopold Margaillan, disparus depuis, et Emile Bouffier. Deux droitiers : Cartier et lui et deux gauchers.
Pour tout le monde, il était » Frère « , surnom affectueux donné par Arnaud, Volle et André et Roger Douleau. Il était né en 1905 et avait été ouvrier aux Ateliers d’Arles du P.L.M. jusqu’à l’âge de la retraite et avait commencé à « passer » aux taureaux et vaches emboulées dès son adolescence, sa carrière commençant au retour du régiment en 1925-26.
Un taureau est associé à son nom : le Greffat de Raynaud dont le coup de tête était tel que la corne râclait le sol ! Il en était devenu un spécialiste et savait comment le décocarder.
Etienne Paulet a participé à la Cocarde d’Or dès sa création le lundi 2 juillet 1928. S’il ne s’inscrit pas au palmarès cette année-là, il se rattrape dès l’année suivante puisqu’il est Prix des Arlésiens en 1929. Mieux encore, il termine deuxième à trois reprises en 1930 (vainqueur : Julien Rey), en 1932 et… en 1946, à l’âge de 41 ans, s’il vous plaît, derrière Lucien Voile.
Il se classe 2e en 1929 à la Cocarde Rente Pouly à Arles derrière Rey et 3e à la Palme d’Or beaucairoise en 1930, précédé par Rey et Granito.
Disons qu’à cette époque les compétitions se comptaient sur les doigts d’une main et encore. Depuis…
Etienne Paulet a affronté tous les grands cocardiers de son époque : Sanglier et Clairon de Fernand Granon, Bandot du Marquis, Cafetier de Delbosc, etc., et pour n’en citer que quelques-uns, il a été un As du crochet de valeur sur lequel les organisateurs comptaient. Il a payé, bien entendu, un lourd tribut à la corne : blessure par Salinié de Tardi, à Fontvieille en 1932, par Chin Chei de Guillierme et Migrateur de Pouly aux Saintes-Maries.
Il a raseté jusqu’en 1947, puis a été le tourneur d’André Douleau jusqu’en 1965, où il s’est retiré définitivement des pistes, à l’âge de 60 ans !
Un des plus longs exemples de longévité en piste : 40 années !
C’est une grande figure de la bouvine qui disparaît. A ses obsèques au cimetière de Trinquetaille, bon nombre d’anciens du crochet étaient là : André et Roger Douleau, Moran, Charles Fidani, Arlésiens comme lui, entre autres les manadiers Jacques Espelly, Guitou Lapeyre et Georges Ribaud dont il étai un fidèle supporter de la devise.
La réunion de Bureau préparatoire à la journée du 26 novembre 2023 où le Club fera son repas annuel à la manade Briaux Frères, s’est déroulée le samedi 18 novembre 2023 à Gallician chez Régine Pascal.
La réunion commencée à 10 heures s’est déroulée sans anicroches et la journée – phare pour le Club – du 26 novembre est bien ficelée, organisée et promet d’être un beau succès même si la météo est contre nous. Ce n’est pas la première journée festive que le Club organise et désormais la logistique est bien rodée. Côté animation une modification à noter: en plus de Rubio et Duo Play nous aurons la participation d’une Peña qui nous a sollicité, marque que la notoriété de cette journée des Anciens Razeteurs commence à être bien établie.
Après avoir beaucoup travaillé, beaucoup parlé, arrivait le moment de récupérer et de se désaltérer ….
Il faut dire qu’un repas chez Régine était prévu, que les épouses allaient venir et donc le reste de la journée n’allait pas être triste.
Voici quelques photos de la journée et de la belle ambiance que Régine a su mettre en place.
Du 27 au 30 octobre 2023 s’est déroulé le pèlerinage des Gardians dans la cité mariale de Lourdes. Jeannot Ribot, secrétaire, a ramené ce reportage-photo.
Samedi 14 octobre 2023, au cimetière d’Aramon, le Club des Anciens Razeteurs a déposé une plaque en hommage à Jean Fattore en présence de Bernadette son épouse et de son frère Louis, par le truchement de Jean Jouanet.
Jacques Roumajon, président, dans son allocution a rappelé « Ne pas oublier ceux qui ont contribué au renom de la course camarguaise. Jeannot a fait partie de ceux-là. Le privilège d’être Anciens Razeteurs nous confère le devoir du souvenir et de la transmission. C’est à ça que s’attache le club. »
Noël Daniele de Marsillargues, ancien raseteur, professeur de provençal, très impliqué dans la vie associative, amoureux de la « vido-vidanto » nous a fait parvenir un récit en Lengo Nostro. La traduction est dans la colonne à côté.