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Vendredi 13 Juin, le Club des Anciens Razeteurs, la famille et quelques amis se sont retrouvés au cimetière de Raphèles les Arles à 11 h, pour remettre une plaque-souvenir sur la tombe du Razeteur Jean Carthonnet .
Émotion, recueillement, respect me semblent être les mots-clés de cet événement. Une bonne trentaine d’amis, d’Anciens Razeteurs en présence de la famille ont participé à ce dépôt de gerbe. Le Club des Anciens Razeteurs n’oublient rien ni personne.
Quelques images: (Un click sur l’image pour l’agrandir)
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En arrivant:
L’Hommage: c’est Joël Passemmard qui déposa la gerbe
Lundi 9 juin 2025 se déroulera dans las arènes San Juan de Lunel, le Trophée Patrick Castro.
Le Club des Anciens Razeteurs avec tous les membres qui seront disponibles, participera dès 11 heures à la remise d’une gerbe sur sa tombe au cimetière local. Cela se fera en présence de la famille, des amis,…
Voici un lien sur ce que fut la participation du Club en 2023 :
Le Club des Anciens Razeteurs, avant la finale du Muguet d’Or à Beaucaire le 1er juin 2025, déposera une gerbe devant le Mémorial dédié aux raseteurs morts par la corne à 10h 30. La présence des membres en chemise blanche – vu la solennité du moment – est vivement souhaitée.
Photo Jeannot
Consulter la funeste liste sur un site ami en suivant ce lien: – Décès en piste… *
Le Vendredi 13 Juin, le bureau du Club des Anciens Razeteurs ainsi que les membres du Club, anciens camarades de piste , la famille et amis se retrouveront au cimetière de Raphèles les Arles à 11 h, pour une remise de plaque sur la tombe du Razeteur Jean Carthonnet .
La remise de plaque seras suivi d’un repas, pour ceux qui veulent rester, chez l’anciens Razeteur Jean-François Moulins.
Notre ferrade a eu lieu, comme prévu, à la manade Mogador le samedi 10 mai 2025. Un temps idéal, ni chaud ni froid, pas de vent et les moustiques n’avaient pas pressenti le rendez-vous… Un cadre magnifique, un parking immense, une salle bien adaptée, un menu qui sortait de l’habituel, toutes les conditions étaient réunies pour assurer une belle journée.
Etait-ce le choix de la date, la multiplication des événements, la nouvelle stratégie d’inscription ? Il y a eu un peu moins de participants que les années précédentes mais furent servis – tout de même – 71 repas.
La Peña Lou Pati au répertoire éclectique, assura une ambiance qui finit » a màs « . A recommander.
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Le 18 novembre 2018 participant à une sortie du CT Abrivado de Vauvert présidé par le regretté Henri Fabre, j’avais ramené ce qui suit:
mais aussi ces photos de leur première année:
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Le cadre: Au fond, les Alpilles… idyllique, image de carte postale où il fait bon vivre.
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La peña:
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La salle: et les « caissières » qui ne se laissent pas abattre !
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Je vous disais qu’il faisait beau, la preuve: (une dame qui venait d’Alsace).
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Le » petit » déjeuner: la préparation
Le rendez-vous était fixé à partie de 9 heures mais pour que tout soit prêt notre équipe de « rôtisseurs » de choc (Fanau, Claude, Rudo) dès 7 heures avaient commencé la préparation des tables, le café, le feu… A ce propos, nos pensées compatissantes vont vers Claude qui jaloux des anoubles marqués, a voulu avoir sa marque sur son bras. (rien de grave, rassurez-vous).
Le » petit » déjeuner: premières retrouvailles, premières discussions
Le » petit » déjeuner: quelques portraits pris sur le vif
Après la balade en tirasse et la ferrade haletante, il était temps de reprendre ses esprits avec un apéritif bien frais pris, comme toujours, avec modération.
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Remerciements: aux manadiers
Après l’apéritif mais avant de passer à table, notre président Jacques Roumajon, remercia vivement les manadiers pour la qualité et la sympathie de leur accueil et remit aux heureux parents de la petite Louise un petit cadeau vestimentaire. Il annonça aussi que cette dernière allait désormais devenir la mascotte du Club et qu’elle serait désormais associée à nos activités.
Remerciements: au traiteur ( dit le « roi de l’osso-buco ») et à son équipe
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Le repas:
Le Club avait choisi de sortir des menus habituels et bien lui en prit ! Le repas fut suivi d’une tombola.
La réunion s’est déroulée le 3 mai 2025 à la manade Mogador en l’absence du président, Jacques Roumajon empêché. Son principal objectif était de finaliser les préparatifs pour le bon déroulement de la ferrade 2025 prévue ce 10 mai dès 9 heures. Voir sur ce lien:2025: Ferrade du Club à la manade Mogador * Les horaires ont été définis ainsi que le poste de chacun et les tâches respectives distribuées. ça s’annonce bien !!!
A cette réunion était invité notre traiteur Pierre EYRIER, un ancien razeteur.
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La discussion:
Le déjeuner:
Il se dit qu’en « France tout finit pas des chansons » indubitablement, mais il est bon de préciser que chez le Club des Anciens Razeteurs on sait toujours joindre l’agréable à l’utile. C’est ainsi qu’après la réunion, les discussions ont continué en prenant un superbe petit déjeuner préparé par Vincent, notre trésorier. Ayant repris nos forces chacun est reparti prêt pour la course de l’après-midi.
Cinq heures déjà et le soleil se met à l’abri du Pic Saint Loup. Dans la grisaille crépusculaire, nous cherchons à situer FONTANES, petit et coquet village à deux pas de Sommières où demeure, depuis sa naissance Jacques ROUMAJON.
Renseignements pris, à l’entrée du village, nous voilà devant une grande bâtisse en pierre et nous pénétrons aussitôt dans la vaste cour pour atteindre, en haut de l’escalier, la porte principale.
L’accueil est chaleureux et Jacques nous reçoit avec sa gentillesse et son amabilité coutumières. Dans une vaste salle à manger rangée avec goût, devant une magnifique cheminée provençale, la discussion s’engage à bâtons rompus. Nous voulons connaître davantage ce sympathique garçon. Tout jeune, il est vrai, dans ce métier dangereux, mais déjà fort connu et apprécié du monde de la bouvine.
Jacques ROUMAJON est né à NIMES, le 15 Décembre 1947. Issu d’une grande famille d’exploitants agricoles, il est resté avec son frère Hugues, pour aider son père dans ce dur métier qu’est celui de la culture de la terre. Alors que ses trois autres frères, ont quitté la propriété pour d’autres horizons. Marié, depuis 1969, Jacques est papa d’une douce et charmante petite fille.
Il a fait ses débuts à Calvisson en 1967, mais hélas, ce jour-là, une vache de la manade LOUSTHAU-VEDEL, du nom de Grazillade, lui infligea une sérieuse blessure à la cuisse.
Toute la famille s’était liguée contre lui pour l’empêcher de faire ce métier. Il a dû céder et pendant deux ans, il a quitté la piste. Mais l’attrait de l’Arène, le plaisir de raseter l’emportèrent. Sur les encouragements de Monsieur et Madame MARTIN, gérants de la cave coopérative de FONTANES, fervents aficionados, et de leur fils Jean-Marie, gardian amateur de la manade Jean Lafont, ROUMAJON reprit le chemin des arènes. C’était en 1970 et cette saison fut pour lui assez irrégulière, car les travaux de la ferme, la culture du melon en particulier (très importante dans la région) ne lui permirent pas de s’évader comme il l’aurait voulu. Il devait se cacher pour rejoindre les pistes et il inventait n’importe quoi pour échapper à sa famille qui était de plus en plus réfractaire.
En 1970, ROUMAJON obtient quelques récompenses, il enlève le trophée des commerçants à St-GEORGES D’ORQUES et la coupe des espoirs à Montfrin. Inutile de dire que cela l’encouragea à faire mieux et en 1973, il réussit à être classé au trophée de l’Avenir.
Nous demandons à M. ROUMAJON quelles sont les pistes qu’il préfère : « Je suis à mon aise, dit-il, dans toutes les pistes, même celle de Nîmes qui est pourtant réputée dure, un raseteur doit connaître et accepter tous les risques du métier, et ne doit pas avoir de préférences. En ce qui concerne les taureaux, il en est évidemment, que je ne peux raseter, car je n’ai pas suffisamment de métier, toutefois, je vous dirai que pour la première fois cette année, j’ai raseté de grands cocardiers, ma surprise fut grande car bien souvent, ils sont beaucoup plus faciles que les taureaux jeunes ».
En guise de conclusion, ROUMAJON continue : « Je suis heureux que votre mensuel mette un Trophée en compétition. Il me paraît digne d’un grand trophée et surtout très démocratique. J’ai confiance et je crois avoir mes chances. Mon désir serait évidemment de devenir un grand raseteur comme certains.
Il ne s’agit pas de prétention, ni même d’argent, mais seulement de contribuer à maintenir notre bouvine à la hauteur qu’elle mérite ».
Photo Jeannot
