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1993: Décès de Etienne PAULET du Poker d’As.
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Il faisait partie du Poker d’As avec :
  • Bouffier Emile, né à Salon-de-Provence le 21 novembre 1910, décédé le 4 mai 1994 à Arles à l’âge de 83 ans, carrière de 1925 à 1931, 2ème de la Cocarde d’Or en 1929
  • Paulet Etienne, né à Arles le 25 septembre 1905, décédé le 12 juillet 1993 à Saint-Rémy-de-Provence à l’âge de 83 ans, carrière de 1924 * à 1948, de 1948 à 1965 (60 ans) tourneur, 3ème de la Cocarde d’Or en 1929, 2ème de la Cocarde d’Or en 1930, 2ème de la Cocarde d’Or en 1932, 2ème de la Cocarde d’Or en 1946 (41 ans !).
  • Margaillan Léopold, né à Arles le 11 janvier 1909, décédé le 25 août 1989 à Arles à l’âge de 80 ans, carrière de 1925 à 1938, vainqueur de la Cocarde d’Or en 1929, 2ème en 1928, 2ème en 1938.
  • Cartier Albert, carrière de 1925 à 1945, 2ème de la Cocarde d’Or en 1931, 3ème de la Cocarde d’Or en 1932, 3ème de la Cocarde d’Or en 1936, 2ème de la Cocarde d’Or en 1938
Deux droitiers : Albert Cartier et Etienne Paulet
deux gauchers : Emile Bouffier et Léopold Margailland
(*) :  Noël Daniele nous précise:
« première apparition en piste, le dimanche 13 avril 1924 en Arles.
Course de BARBIER: Benoît lève la plus grande partie des rubans, devant Michelet, Cyrano, Gleyze et le jeune PAULET.
À nouveau face à des taureaux de Barbier, toujours en Arles, le dimanche de Pâques.
Le 14 juillet : ARLES – Paulet très habile avec Marty, Viret et Cartier – Projet de former une cuadrilla « Les Ninos Arlésiens »
Fête de Trinquetaille le 3 août: le jeune Paulet de Trinquetaille avec Marty et Clavel.
Raphèle le 10 août : Cuadrilla « Les Ninos Arlésiens » constituée de Paulet, Clavel, Titi et Marty (cocardes, sauts avec perche, capéa, etc…)
1er septembre : Course de vaches pour les jeunes arlésiens : Clavel, Paulet, Demotte et Marty. »
Merci Noël !!!

LE RASETEUR ÉTIENNE PAULET EST DÉCÉDÉ le 12 juillet 1993 à l’âge de 88 ans.
Il avait fait partie du fameux « Poker d’As » des années 1930 avec Albert Cartier et Léopold Margaillan, disparus depuis, et Emile Bouffier.
Deux droitiers : Cartier et lui et deux gauchers.
Pour tout le monde, il était  » Frère « , surnom affectueux donné par Arnaud, Volle et André et Roger Douleau.
Il était né en 1905 et avait été ouvrier aux Ateliers d’Arles du P.L.M. jusqu’à l’âge de la retraite et avait commencé à « passer » aux taureaux et vaches emboulées dès son adolescence, sa carrière commençant au retour du régiment en 1925-26.
Un taureau est associé à son nom : le Greffat de Raynaud dont le coup de tête était tel que la corne râclait le sol ! Il en était devenu un spécialiste et savait comment le décocarder.
Etienne Paulet a participé à la Cocarde d’Or dès sa création le lundi 2 juillet 1928. S’il ne s’inscrit pas au palmarès cette année-là, il se rattrape dès l’année suivante puisqu’il est Prix des Arlésiens en 1929. Mieux encore, il termine deuxième à trois reprises en 1930 (vainqueur : Julien Rey), en 1932 et… en 1946, à l’âge de 41 ans, s’il vous plaît, derrière Lucien Voile.
Il se classe 2e en 1929 à la Cocarde Rente Pouly à Arles derrière Rey et 3e à la Palme d’Or beaucairoise en 1930, précédé par Rey et Granito.
Disons qu’à cette époque les compétitions se comptaient sur les doigts d’une main et encore. Depuis…
Etienne Paulet a affronté tous les grands cocardiers de son époque : Sanglier et Clairon de Fernand Granon, Bandot du Marquis, Cafetier de Delbosc, etc., et pour n’en citer que quelques-uns, il a été un As du crochet de valeur sur lequel les organisateurs comptaient.
Il a payé, bien entendu, un lourd tribut à la corne : blessure par Salinié de Tardi, à Fontvieille en 1932, par Chin Chei de Guillierme et Migrateur de Pouly aux Saintes-Maries.
Il a raseté jusqu’en 1947, puis a été le tourneur d’André Douleau jusqu’en 1965, où il s’est retiré définitivement des pistes, à l’âge de 60 ans !
Un des plus longs exemples de longévité en piste : 40 années !
C’est une grande figure de la bouvine qui disparaît.
A ses obsèques au cimetière de Trinquetaille, bon nombre d’anciens du crochet étaient là : André et Roger Douleau, Moran, Charles Fidani, Arlésiens comme lui, entre autres les manadiers Jacques Espelly, Guitou Lapeyre et Georges Ribaud dont il étai un fidèle supporter de la devise.

 

Extrait du Camariguo

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