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20ème anniversaire de la manade Félix
Ce qu’en dit le quotidien régional…

M-L du e 

« Il a fêté les 20 ans de son élevage de taureaux pendant la fête, lundi 10 août, une journée dédiée à la famille Félix. Raseteur de 1986 à 2006, Thierry a gagné le trophée de l’Avenir en 1990, le trophée des As en 1995 et la Cocarde d’or en 2000. La manade Félix, créée cette même année, a aujourd’hui 20 ans. « Je ne souhaitais pas être tourneur après avoir été raseteur, je n’aurais pas supporté de me faire engueuler ! », s’amuse Thierry Félix.

Son cheptel provient des manades Saint-Gabriel et Fabre-Mailhan, deux élevages « exceptionnels » selon lui, élevées séparément pour conserver leurs caractères spécifiques. Il installe la manade à Aimargues en 2002, qu’il crée entièrement à partir d’un terrain agricole. Aujourd’hui, il reçoit dans une grande laupio sur 30 ha et en loue 90 autres pour ses cent vingt têtes.

La course camarguaise reste la finalité de l’éleveur mais ne représente qu’un quart de l’activité avec un autre quart pour la viande AOP. « Le reste, c’est la salle, elle nous fait vivre avec les ferrades et les réceptions. » Thierry ne fait pas de spectacles de rue. « Ce n’est pas le même élevage, explique-t-il, nos taureaux sont plutôt méchants, parfois imprévisibles avec l’origine Baroncelli. » Une sélection différente qui lui a permis d’avoir déjà de bons taureaux comme Vincent aux As ou Virgile. Il se réjouit que de l’arrivée de très bons taureaux jeunes. À 20 ans, la manade trouve sa maturité. « Il faut bien quinze à vingt ans pour avoir des résultats », poursuit le manadier. »

Une famille de raseteurs

« Thierry est un gagnant mais il sait rester modeste et discret. La municipalité a souhaité lui rendre hommage ainsi qu’à la famille de raseteurs : le père Jean-Pierre et maintenant le fils Vincent qui, à 23 ans, a déjà une belle carrière. Le manadier est fier d’avoir fêté les 20 ans à Vauvert, où il est né. Une belle capelado a réuni ses proches, ses enfants qui l’épaulent à la manade et les gardians passionnés. Un moment fort.

Douze taureaux de la devise bleu, blanc, vert et rouge ont été triés le matin, huit pour la course de ligue, deux simbèu et deux pour l’école taurine de Petite Camargue. « J’y tenais, affirme Thierry. Je n’oublie pas que j’ai porté l’habit blanc pendant vingt ans. »

Une belle journée pour la famille Félix. « Notre histoire continue », conclut-il. »

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